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mardi 29 novembre 2016

Des peintures traditionnelles chinoises - 中国年画

Des peintures traditionnelles chinoises que l'on colle sur la porte ou sur les murs à l'occasion de la fête du printemps (nouvel an chinois)










































dimanche 27 novembre 2016

Les Plats de ce midi

- lentilles corail et noires bio

- poulet au curcuma et aux oignons rouges

- aubergines, poivrons rouges et tomates sautés


dimanche 20 novembre 2016

10 berceaux du Gongfu (Wushu - Wugong) en Chine

Le Gongfu 功夫, connu aussi sous le nom de Wushu 武术ou Wugong 武功, est un art martial qui combine différents styles et techniques de combats. Développé au cours des siècles, il sert principalement à l'entraînement physique, la légitime défense, la compétition et l'amélioration de l'autodiscipline.
En Chine, une dizaine de villes sont considérées comme les berceaux du Gongfu.


1. Le comté de Wen, Henan 河南温县

Connu comme le berceau du taiji quan 太极拳 , le comté de Wen est situé dans la ville de Jiaozuo, dans la province du Henan. C'est le village Chenjiagou qui a surtout fait sa renommée, où l'artiste martial Chen Wangting 陈王挺 (1580-1660) a développé le taiji. Il y a intégré les forces des styles d'arts martiaux établies par le général Ming Qi Jiguang 戚继光(1528-1588) et les différents éléments de la philosophie chinoise dans sa pratique traditionnelle et familiale au milieu du 17ème siècle. Le style de taiji de Chen est à l'origine des quatre autres styles que sont le Yang, le Wu, le Sun et le Woo. Les descendants de Chen ont, au cours les années établies, plus de 50 écoles et centres de taiji pour aider à répandre cette forme d'arts martiaux chinois. Le taiji est aujourd'hui pratiqué par environ 150 millions de personnes dans plus de 150 pays et régions du monde. Le minuscule village de Chenjiagou, qui abrite de nombreux maîtres de taiji, est considéré comme la Mecque pour les adeptes et les pratiquants de cette discipline.  

2. Dengfeng, Henan 河南登封


Surnommée "la terre avec le plus grand nombre de garçons robustes", la ville de Dengfeng est située à Zhengzhou, capitale du Henan Province. Dengfeng compte plus de 60 écoles et institutions du Gongfu. Les visiteurs de la ville peuvent ressentir l'enthousiasme de la population locale pour cet art martial. Les personnes âgées peuvent être aperçues dans le parc en train de pratiquer le shadow-boxing, tandis que les jeunes y pratiquent leur Gongfu. Dengfeng est le foyer du prestigieux Temple Shaolin ; Le temple de 1.500 ans est célèbre dans le monde entier pour être le berceau du Gongfu Shaolin original. C'est ainsi que Dengfeng est considérée comme étant le plus influent berceau du Gongfu en Chine. La ville attire des personnes de tous âges qui sont passionnées par le Gongfu chinois.  



3. Cangzhou, Hebei 河北沧州

Sise dans le sud la province de Hebei, la ville de Cangzhou est historiquement renommée tant pour ses pratiquants de Gongfu et que par ses acrobates. Le fait de vivre dans un lieu d'importance stratégique, fréquemment impliqué dans les guerres dans les temps anciens, a incité la population locale à apprendre le Gongfu pour son auto-défense et sa survie. En conséquence, la tradition de pratiquer le Gongfu a prévalu à Cangzhou. Le Gongfu de Cangzhou remonte à la période Printemps et Automnes (770 av. J.C. - 476 av. J.C.). Il a augmenté en popularité au cours de la Dynastie Ming (1368 - 1644), et a étendu sa renommée localement et à l'étranger à la fin de la dynastie Qing (1645 -1911). Il comprend 53 écoles de boxe, ce qui représente 40% du nombre total en Chine qui est de 129. Cangzhou a accueillie un grand nombre de maîtres de Gongfu, comme Ding Faxiang, Huo Diange et Zhang Zhijiang.

4. Yongnian, Hebei 河北永年

Situé dans la ville de Handan, province de Hebei, le comté de Yongnian est la ville natale du taiji quan. Environ 70% de la population y pratiquerait cette forme d'art martial chinois. Le comté est surtout connu à travers l'ancienne ville de Guangfu, célèbre dans le monde entier comme un lieu de pèlerinage pour les passionnés de taiji. Entourée par une rivière artificielle, la ville est réputée comme le berceau des écoles Yang et Wu taiji. Le Yang taiji, créé par Tang Luchan pendant le règne de l'empereur Daoguang (1820 - 1850) de la dynastie Qing, a été transmis sur cinq générations depuis plus de 180 ans. C'est le plus influent et le plus populaire style de taiji dans le monde. Les autres maîtres de taiji de Yongnian comprennent Wu Yuxiang, Li Yishe, Yang Banhou et Hao Weizhen.  

5. Quanzhou, Fujian 福建泉州

Le Gongfu Shaolin se divise en deux grandes traditions : Le Shaolin du Nord et celui du Sud. Quanzhou, une ville située dans le sud-est de la province du Fujian, est le berceau de Gongfu Shaolin du Sud, dont les origines remontent au temps des dynasties Jin et Tang (265 - 907). Cet art martial se compose principalement du Wuzu Quan (« Cinq ancêtres de la boxe »), et combine cinq styles différents : les techniques de main de la Grue Blanche, la posture et la puissance dynamique de Luohan, l'agilité et le jeu de jambes du singe, les techniques de la lumière de l'Empereur Tai Tzu et les méthodes de respiration et le corps de fer de Da Mo. Le karaté japonais, ainsi que le Wing Chun, proviennent du style de la boxe de la grue blanche créé par Fang Qiniang, un artiste martial de sexe féminin qui vécu dans le comté de Yongchun de Quanzhou au cours de la dynastie des Qing (1645 - 1911). Certains personnages historiques célèbres de Quanzhou, y compris Zheng Chenggong, un héros national au cours de la fin des Ming et au début Qing, étaient aussi des pratiquants d'arts martiaux d'exception.


6. Foshan, Guangdong 广东佛山


Quand on parle du style de Gongfu du Sud, la ville de Foshan située dans la province du Guangdong vient au premier plan. Elle est considérée comme un important pôle économique du delta de la rivière des Perles. Foshan a ainsi attiré différentes écoles de Gongfu qui ont prospéré plus tard et sont devenues célèbres à travers le monde. Ces exemples incluent le système Hunggar et le Wing Chun . Le premier a été créé par Hung Heigun, une figure majeure du Gongfu Shaolin du Sud. Quant au second, il a été créé par Yim Wing-chun. Le centre des Arts martiaux Hongsheng de Foshan, fondé en 1851 par le maître Zhangyan, était le premier grand centre de Gongfu de Chine. Celui-ci est célèbre pour le développement du Choy Lee Fut, un système d'auto-défense efficace établi par Chan Heung en 1836, dans une forme célèbre et très populaire. Foshan est la ville natale de plusieurs noms du Gongfu comme Wong Fei-hung, un héro populaire et le fameux Hung Gar, pratiquant des temps modernes, Leung Jan, un pratiquant qualifié du Wing Chun et Bruce Lee, fondateur du système Jeek Kune do.

7. Emeishan, Sichuan 四川峨眉山

Le Gongfu Emei, le Gongfu Shaolin et le Gongfu Wudang, sont réputés comme les trois plus grandes bases des arts martiaux en Chine. Le Gongfu Emei tient son nom du mont Emei, l'une des quatre montagnes bouddhistes sacrées de Chine, dans la ville de Emei de la province du Sichuan. Celui-ci a été créé par Site Xuankong, au cours de la fin des Royaumes combattants (476-221 av. J.-C.). Il a absorbé l'essence de différents styles d'arts martiaux et en a développé un tout. Le Gongfu Emei bénéficie au total de 1.638 méthodes de formation, de styles de boxe et d'armes.

8. Danjiangkou, Hubei 湖北丹江口 

Située dans la ville de Shiyan de la province du Hubei, la ville de Danjiangkou est connue comme le berceau de l'art martial Wudang . Le mont Wudang à Danjiangkou est la plus célèbre et la plus vénérée place taoïste en Chine. Selon un vieux proverbe chinois, "Dans le Nord, Shaolin règne, et dans le Sud, le Wudang". Le Gongfu Wudang, un précieux trésor de la culture de l'art martial chinois, a été fondé par un semi-légendaire taoïste chinois, Zhang Sanfeng qui a vécu pendant la dynastie des Yuan (1279  -1368) et au début du règne de la dynastie Ming (1368 - 1644). Zhang est réputé être à l'origine des concepts de la boxe Wudang neijia. C'est un art martial interne qui intègre le Shaolin Wushu traditionnel avec la quintessence des classiques chinois qui sont le Yi Jing et le Dao De Jing. La boxe Wudang neijia est la combinaison du Gongfu et des méthodes de préservation de la santé. Des millions d'adeptes de cette discipline la pratiquent à travers le monde.

9. Huaiyang, Henan 河南淮阳 

Cette ville compte à son actif plus d'une vingtaine de styles d'arts martiaux, qui sont pratiqués par plus de 300.000 personnes au sein de la localité même. Le comté de Huaiyang, situé dans la ville de Zhoukou, province du Henan, est le berceau des arts martiaux chinois. La légende veut qu'il y a quelque 6.000 ans, Fuxi, le premier des trois souverains de la Chine ancienne, ait installé sa capitale à Wanqiu, connue actuellement sous le nom de Huaiyang. Fuxi a conçu le principe des Huit Diagrammes de Yin et Yang (Bagua), qui devint plus tard le fondement théorique des arts martiaux chinois. Il a non seulement inventé des armes, mais a aussi développé des mouvements de combat dans des routines systématiques.

10. Bozhou, Anhui 安徽亳州

Située dans le nord-ouest la province d'Anhui, la ville de Bozhou est une ville ancienne avec une histoire de plus de 3.000 ans. Bozhou est connue comme la ville natale de formes d'art martiaux de renom. Le Wuquan a été créé il y a plus de 1.800 ans par Hua Tuo, un médecin chinois de renom durant la dynastie Han de l'Est. Les comportements et attitudes de cinq animaux qui sont le tigre, le cerf, l'ours, le singe et la grue, ont servi de base à ce médecin pour mettre au point les mouvements et les postures de cet art martial bouddhiste. Cette discipline est ainsi devenue un des plus populaires exercices de Qigong destinés au renforcement de la santé, que ce soit en Chine ou à l'étranger. A Bozhou, il y a plus de 100.000 pratiquants de Wuquan. Le Liuhe bafa (ou boxe des « six unions et des huit méthodes ») a également été créé à Bozhou il y a plus de 1.000 ans par le légendaire sage taoïste Chen Chuan.
  

vendredi 18 novembre 2016

La dynastie Tang : poésie chinoise

L'âge d'or de la société féodale chinoise, a eu lieu à l'époque des Tang (618-907). Il se caractérise par le développement de la production et l'épanouissement de la culture dans presque tous les domaines : histoire, littérature, musique, peinture, sculpture, et calligraphique. C'est à cette époque que la poésie en particulier, atteint son sommet. Plus de 2300 poètes figurent à travers cinquante mille de leurs poèmes dans l'ouvrage Poèmes Complets des Tang.
La poésie des Tang se divise en quatre périodes distinctes : le début, la prospérité, le milieu et la fin. Ce phénomène, qui reflète fidèlement la naissance, la grandeur, puis le déclin de l'empire, coïncide également avec les transformations du style poétique.
Le premier siècle de la dynastie Tang (618-712), que l'on nomme le «début des Tang», est une époque de transition. Le style poétique, alors, s'efforce de se libérer peu à peu des ornières du formalisme, pour retrouver une juste voie.
Pendant qu'un style courtois et plein de grâce est à la mode à la cour de l'impératrice Wu, d'autres lettrés, de petits fonctionnaires ratés, Wang Bo, Yang Jiong, Lu Zhaolin et Luo Binwang, qu'on devait nommer par la suite les « Quatre éminents Poètes », élargissent l'horizon poétique en rédigeant de nombreux poèmes sociaux. Ils contribuèrent par leurs efforts à un véritable changement de style.
De 712 à 762, la période appelée « l'âge d'or des Tang », illustrée par les plus grands poètes, devait permettre le plein épanouissement de nouveaux genres poétiques, reflétant également les divers aspects sociaux. C'est la période la plus brillante de la poésie classique chinoise, pendant laquelle Li Bai, Du Fu, Wang Wei, Meng Haoran, Gao Shi et Cen Shen s'illustrent pour la postérité. De Cen Shen, longtemps fonctionnaire dans les zones frontalières, il nous reste trois cent soixante poèmes, infiniment émouvant. Li Bai aussi appelé «le poète, Immortel exilé sur terre », et Du Fu également connu sous le nom de « poète saint » sont les plus illustres poètes de cette époque. Leurs œuvres ont exercé une influence profonde sur les poètes des générations futures.
Le « milieu des Tang » (762-835) est une période troublée. Le pouvoir central ne parvient pas à se stabiliser à cause des révoltes incessantes de la part de certains gouverneurs qui s'érigent parfois en roi, ou usurpent carrément le nom de l'empereur. Cette situation n'a pas manqué d'exercer une grande influence sur les poètes, amenés à vouloir transformer la politique et la littérature. C'est ainsi que la poésie des Tang continua à se développer sous la poussée irrésistible du nouveau mouvement : le Yuefu. Le nouveau Yuefu se manifeste comme une sorte de poème de circonstance, un genre nouveau. Bai Juyi, Yuan Zhen et Li He apparaissent via leur création comme les deux pionniers de ce mouvement.
Descendant de la maison impériale des Tang, Li He fut également un jeune poète éminent. Le nom de son père signifiant « Défense de devenir Jinshi », conformément aux rites féodaux, les examens impériaux de ce degré lui sont interdit. Il se voit donc obligé d'accepter un emploi de subalterne à la cour. En proie à une grande tristesse, il meure à l'âge de 27 ans seulement.
« La fin des Tang » est une époque particulièrement bouleversée comme on peut l'imaginer. L'oppression politique et l'exploitation abusive et cruelle plongent le peuple dans les pires misères. Deux poètes de talent devaient surgir au cours des vingt premières années. Li Shangyin naît au moment où s'accentue la lutte entre les différents clans politiques. Non complice des forces rétrogrades, il se fait écarter puis affecter à des postes subalternes dans de petites localités où il passera le reste de sa vie. Toute son œuvre est imprégnée de chagrin et de mélancolie. Il nous reste environ six cents poèmes, dont certains abordent des thèmes de circonstance.
L'âge d'or de la société féodale chinoise, a eu lieu à l'époque des Tang (618-907). Il se caractérise par le développement de la production et l'épanouissement de la culture dans presque tous les domaines : histoire, littérature, musique, peinture, sculpture, et calligraphique. C'est à cette époque que la poésie en particulier, atteint son sommet. Plus de 2300 poètes figurent à travers cinquante mille de leurs poèmes dans l'ouvrage Poèmes Complets des Tang.
La poésie des Tang se divise en quatre périodes distinctes : le début, la prospérité, le milieu et la fin. Ce phénomène, qui reflète fidèlement la naissance, la grandeur, puis le déclin de l'empire, coïncide également avec les transformations du style poétique.

Le premier siècle de la dynastie Tang (618-712), que l'on nomme le «début des Tang», est une époque de transition. Le style poétique, alors, s'efforce de se libérer peu à peu des ornières du formalisme, pour retrouver une juste voie.

Les Trois Cents Poèmes des Tang (唐詩三百首; : Tángshī sānbái shǒu), aussi appelés l'anthologie de trois cents poèmes des Tang, sont une compilation datant de 1763 par le lettré Sun Zhu (孫誅) de poèmes de la dynastie Tang (618-907), une époque souvent considérée comme l'âge d'or de la poésie chinoise.
Cette anthologie qui compte 310 poèmes a connu un grand succès et de nombreux traducteurs occidentaux ont puisé à cette source. Elle contient en particulier de nombreux poèmes de Du Fu, Li Bai, Wang Wei, Li Shangyin et Meng Haoran.

Organisation des poèmes
Dans l'édition originale, les poèmes étaient répartis en sept chapitres selon leur structure :
    Pentasyllabe de style ancien (五言古詩)
    Pentasyllabe de style régulier (五言律詩)
    Quatrain pentasyllabique (五言絕句)
    Heptasyllabe de style ancien (七言古詩)
    Heptasyllabe de style régulier (七言律詩)
    Quatrain heptasyllabique (七言絕句)
    Poème sur un air folklorique (樂府 Yuèfǔ)

Une belle création



Bon appétit !!! 祝你好胃口 !!!