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vendredi 13 septembre 2019

La fête de la lune de la mi-automne 中秋节


La fête de la lune de la mi-automne 中秋节




La fête de la Mi-Automne ou Fête de la Lune 中秋节 (zhongqiujie) est une fête traditionnelle chinoise célébrée le 15e jour du 8ème mois lunaire.

La Lune, cette nuit-là, est particulièrement brillante, plus ronde et plus belle que le reste de l'année. Les Chinois considèrent la pleine lune comme symbole de la réunion familiale, et c'est pour cette raison, que ce jour est aussi appelé "Fête de la Réunion".

Légendes


Pour cette Fête de la Lune, on raconte diverses légendes au sujet de la Lune, parmi lesquelles, l'histoire de Chang'e est la plus connue :
Il y a très longtemps, la Terre était entourée de dix soleils, chacun illuminant à son tour la Terre. Mais un jour, les dix soleils sont apparus en même temps, faisant bouillir les mers, desséchant les terres et la végétation. Les gens périssaient. Ce chaos fut sauvé par un courageux et habile archer nommé Houyi. A l'aide de son arc, il décrocha les neuf soleils, n'en laissant qu'un dans le ciel.
Après cet exploit, Houyi devint roi. Il commença à boire et à se comporter comme un tyran. Un jour, Houyi vola l'élixir de longue vie de la Reine-Mère céleste, espérant ainsi devenir immortel et régner éternellement. Mais sa belle épouse Chang'e but elle-même l'élixir afin de sauver le peuple des lois tyranniques de son mari. Une fois la fiole vidée, Chang'e sentit son corps flotter et s'envola jusqu'à la lune. Houyi aimait tant sa femme qu'il ne décocha pas la lune.
La légende raconte que la nuit de la Fête de la Lune, si on observait attentivement la lune, on pouvait apercevoir Chang'e dans son palais.
A la nuit de la Fête de la Mi-Automne, chaque famille dressait une table couverte de fruits, de cacahuètes assaisonnées de poudre de cannelle, de taro... Au milieu de la table, il y avait aussi une pyramide de Yuebing 月饼 (gâteau de lune) ou un grand Yuebing divisé en plusieurs parts, une pour chaque membre de la famille. Dans l'encensoir, on plantait un brin de soja représentant le laurier dans la lune. Quand tout était prêt, chaque membre de la famille s'inclinait face à la lune, afin de rendre hommage à Chang'e restée au palais lunaire. On disait aussi que comme Chang'e était une femme et qu'elle appartenait comme la lune au Yin (féminin), la cérémonie ne devait être célébrée que par les femmes.
Après la cérémonie, tout le monde s'asseyait autour de la table et se partageait les offrandes en bavardant. Puis les vieillards se mettaient à raconter des histoires sur la lune que les enfants, émerveillés, écoutaient attentivement.

Les gâteaux de Lune




Bien qu'apparu sous la dynastie de Tang, le yuebing 月饼 (gâteau de Lune) ne devint vraiment populaire que sous les Song grâce à la légende suivante :
Durant la dynastie Yuan, la Chine était gouvernée par le peuple mongol. Les dirigeants de la précédente dynastie Song étaient mécontents de se soumettre aux lois étrangères, et essayèrent de coordonner une rébellion. Les chefs des rebelles, sachant que la Fête de la Lune approchait, ordonnèrent de fabriquer des gâteaux spéciaux. Dans chacun d'eux était caché un message avec un plan d'attaque. A la nuit de la fête de la lune, les rebelles réussirent leur attaque surprise et à renverser le gouvernement en place. Ainsi naquit la dynastie Ming. Aujourd'hui, on mange des yuebing 月饼ce jour-là pour commémorer cette légende.
De nos jours, les yuebing月饼 varient d'une région à l’autre. Le yuebing 月饼de Xuzhou se caractérise par son enveloppe croustillante à feuilles multiples, il est fourré en général de cinq pépins, de purée de haricots rouges, de poivre chinois, le tout mélangé avec du sel, du sucre et de la viande de porc; le yuebing 月饼de Beijing est préparé avec de l'huile et est farci de fruits secs, de purée de haricots rouges... ; celui de Guangdong a une forme élégante, une enveloppe mince, une couleur agréable et est farci soit de noix de coco, de purée de graines de lotus, de cinq pépins, de jaune d'œuf, de poulet, de jambon, ou encore de fleurs de laurier.
A Paris, les yuebing 月饼 (gâteaux de lune) sont vendus dans certaines pâtisseries en toutes saisons. Mais à l'approche de la Fête de la Lune (vers Septembre), vous pouvez en trouver dans tous les magasins ou pâtisseries asiatiques. Ces yuebing 月饼sont de toutes sortes, fourrés de purée de graines de lotus, de noix de coco, de cinq pépins… à vous de sélectionner ceux que vous préférez (un choix qui pourrait s'avérer difficile à faire).


中国的著名传统节日 : 中秋节是农历八月十五号。

那个夜晚的月亮比一年中所有的时间都更加明亮,更圆润,更美丽。中国人认为满月是家庭团聚的象征,正是因为这个原因,这一天也被称为团圆节”。

传说:

在这个中秋节,有关月亮的各种不同传说,其中,嫦娥的故事最为人知

很久以前,地球被十个太阳包围着,每个太阳照射着地球。但是有一天,十个太阳同时出现,沸腾了大海,干裂了土地和毁掉了植物,人们正在灭亡。在这个混乱情况下,被一名叫后羿的勇敢而聪明的弓箭手解救了。在他的弓箭的帮助下,他射下了九个太阳,最后只剩下一个在天空上

在这个壮举之后,后羿成为国王。他开始喝酒,表现得像一个暴君。有一天,后羿偷走了天王母的长生不老药,希望永远不朽,统治。但是,他美丽的妻子嫦娥自己瞄准长生不老药,以拯救人民免受丈夫的暴虐。一旦药瓶空了,嫦娥就感觉自己的身体浮起并飞向月球。后羿非常爱他的妻子,以至于他没有射月亮。

传说在中秋节的夜晚,如果你仔细观察月亮,你可以在她的宫殿里看到嫦娥。

在中秋节的夜晚,每个家庭都摆放了一张桌子,上面覆盖着水果,花生用肉桂粉调味,芋头...... 摆放在桌子的中间,还有一个用月饼摆成的金字塔或一个大型的分为几份,每个家庭成员一个。在香炉里,我们放上一些代表月亮或月桂树的大豆。当一切准备就绪时,每个家庭成员都向月球鞠躬,向嫦娥致敬,嫦娥留在月球宫上。还有人说,由于嫦娥是一名女性,并且月亮属于阴性(女性)的,所以只有妇女才能庆祝这个仪式。

仪式结束后,每个人都坐在桌子旁,在聊天时分享了这些食品。然后老人们开始给孩子们讲月球上的故事,他们惊讶而认真倾听。

月饼 :




虽然月饼出现在唐代,但由于以下传说,月饼才真正在宋代之后流行起来

在元朝时期,中国由蒙古人民统治。以前的宋代领导人不高兴遵守国外法律,并试图协调叛乱。反叛分子的领导人知道月亮盛宴即将来临,他们下令制作特别的蛋糕。在他们每个人都隐藏了一个带有攻击计划的消息。在月亮之夜,叛乱分子突然袭击并推翻了政府。于是诞生了明朝。今天,我们吃了月饼,以纪念这个传说。

如今,月饼因地而异。徐州月饼的特点是外皮脆层多,馅里通常装满五佐料 : 红豆泥,中国辣椒,混合盐,糖和猪肉; 北京的月饼是用油调制的,里面塞满了干果,捣碎的红豆...... ; 广东的形状优雅,外皮薄,色泽宜人,椰子,莲子泥,伍仁,蛋黄,鸡肉,火腿,甚至是月桂花。在巴黎,月饼在所有季节的一些糕点店出售。但随着中秋节(9月左右)的临近,您可以在任何亚洲商店或糕点店找到它。

这些月饼是各种各样的,塞满了莲子酱,椰子,伍仁…… ; 你可以选择你喜欢的(但是这个选择很难做到)。


jeudi 10 janvier 2019

四合院 Sìhéyuàn

四合院 Sìhéyuàn




Le Sìhéyuàn 四合院 est un style architectural prédominant en Chine. On le retrouve un peu partout sur le territoire. Cette architecture traditionnelle chinoise est très répandue dans le vieux Pékin. Apparue pour la première fois sous la dynastie des Zhou (1122 à 256 avant JC), ce n'est que durant la dynastie des Yuan (1271 à 1368 avant JC) que le modèle Sìhéyuàn a été perfectionné. 
La caractéristique principale du Sìhéyuàn réside en sa cour carrée intérieure entourée de bâtiments sur ses 4 côtés.  Dans la tradition chinoise, chaque élément avait son importance. Que ce soit pour les points cardinaux, pour l'orientation de la maison, pour les dimensions, pour la disposition des portes, pour l'emplacement des chambres et même des toilettes, rien n'était laissé au hasard.
La cour carrée est vraiment typique de ces maisons chinoises. Toutes les activités de la maison se concentrent autour de cette cour car elles donnent souvent sur les principaux bâtiments qui composent la maison à savoir, les chambres des propriétaires et la pièce principale qui servait de salle de réception. Autrefois, elle était souvent unique et placée au centre de la maison, parfois décorée de quelques pots de fleurs et petits arbustes à feuillages. De nos jours, cette cour est généralement agrémentée d'éléments de confort (tables de jardins…).
L'attribution des bâtiments dans un Sìhéyuàn respectait une hiérarchie précise. La première porte située dans l'angle sud-est de la maison était généralement la seule et unique entrée. Dans son prolongement, un bâtiment de taille plus ou moins importante (selon le statut et la richesse de la famille) était construit. Il s'agissait de la salle de réception qui permettait de recevoir les invités de marque. Ce bâtiment était séparé du corps principal par une petite cour intermédiaire qui donnait sur la seconde porte. Cette séparation permettait de préserver l'intimité des habitants dans la cour carrée. Dans les Sìhéyuàn plus modestes, cette partie est abandonnée au profit d'une seule porte qui donne directement sur la cour intérieure.
Passé la deuxième porte, se trouvent les bâtiments qui entourent la cour carrée intérieure et qui font office de chambres pour les propriétaires. Le bâtiment central au Nord, face à la porte principale et la porte secondaire, était celui destiné aux parents. L'aile Ouest était destinée aux fils et aux belles filles de la famille. L'aile Est était destinée aux membres plus jeunes de la famille ou aux filles, le cas échéant.  Les petites chambres annexes sur la façade sud, construites dans le prolongement des vérandas et de la seconde porte, étaient réservées aux serviteurs et aux cuisines. Enfin, dans les grandes familles, un dernier bâtiment invisible depuis la cour, se trouvait derrière le bâtiment central des parents, et, était quant à lui, réservé aux filles de la famille.
Cet aménagement est rigoureusement respecté afin que certains espaces bénéficient d'une plus longue exposition à la lumière du jour. Des techniques de constructions ont même été élaborées afin de permettre de capturer davantage de soleil en hiver dans certaines régions plus froides de Chine. Des cours de taille importante ont donc été préférées. Dans les régions plus chaudes du Sud, les cours carrées sont devenues plus longilignes pour minimiser cette exposition.
Cette structure renfermée leur permet de se cacher des yeux indiscrets, tout en se protégeant des vents violents. L'une des principales caractéristiques des Sìhéyuàn est l'absence totale d'ouverture vers l'extérieur.  A part la porte d'entrée principale, toutes les ouvertures donnent sur la cour intérieure. Les rares fenêtres de la maison étaient de toutes petites ouvertures pratiquées en hauteur dans les murs et permettaient seulement de voir sans être vus. Les murs d'enceinte et les portes à fleurs tombantes étaient toujours décorés avec goût, ces deux principaux éléments ont pour fonction de refléter la position sociale, la richesse et le goût du raffinement des propriétaires. La seconde porte qui sépare l'extérieur de l'intérieur est souvent ornée de chapiteaux en forme de pétales d'où son nom. Elle est toujours fermée de l'intérieur pour préserver l'intimité des habitants.
Hormis, les espaces vides (la cour) et les espaces construits en dur (les bâtiments et les murs d'enceinte), les Sìhéyuàn possédaient aussi des espaces couverts comme les vérandas. Ces couloirs de transition servaient de hall d'accueil et permettaient de relier les différents bâtiments, même pendant les jours de pluie. 


四合院是中国的主要建筑风格。它遍布整个领土。 这种传统的中国建筑在老北京很普遍。在周代(公元前1122年至公元前256年)第一次出现,仅在元朝(公元前1271年至公元前1368年),四合院模型才得以完善。
四合院的主要特色是四面环绕建筑物 (中国式的平房) 内部的庭院。 在中国传统中,每个因素都有其重要性。无论是基点,房屋的方向,尺寸,门的布局,房间的位置,甚至厕所,都没有任何机会。无论是基点,房屋的方向,尺寸,门的布局,房间的位置,甚至厕所,没有任何是偶然的。
方形庭院是这些中国房屋的典型代表。所有房子的作用都集中围绕在这个庭院,因此它们经常是组成房子的主要建筑物,即房东的房间和主要的房间作为接待室。在过去,它经常是唯一的,放在房子的中心,有时装饰着一些花盆和带叶子的小灌木。 如今,这个庭院一般都是休闲舒适的环(花园桌子......)。
四合院的建筑分配尊重一个精确的等级结构。 唯一的入口也就是第一扇大门,通常是在院房的东南角。在建筑一个比较大型的、或小型的建筑物时(需取决于家庭的地位和财富)。关于接待室,是用来接待贵宾。这座建筑通过一个小型中间庭院的第二扇门与主体分开。 这种分隔可以保持方形庭院中居民的亲密关系。 在较为现代的四合院里,这部分已经被取消了,一扇门有利于直接通往内院。
过了第二扇门, 是围绕四合院内部的建筑物,并作为业主的房间。 北面的中央建筑面向主门和副门,是专为父母设计的建筑。西翼是为了这个家庭的儿子和儿媳妇。 东翼是适合家庭的年轻成员或女孩儿。 南面的小型附楼客房,位于阳台和第二扇门的延伸部分,专供仆人和厨房使用。最后,在大家庭中,院子的最后一座看不见的建筑物,就在父母的中央建筑物后面,而且就其本身而言,是为家庭的女孩们保留的。
这种布局严格的遵守了,某些空间可以长时间的享受日光。 甚至还开发了建筑技术,以便在中国的一些寒冷地区获得更多的冬天的阳光。因此,大半是首选。 在南方较温暖的地区,方形庭院变得更加细长,以尽量减少这种暴露。 
这种封闭的结构使他们可以避开窥探眼睛,同时保护自己免受强风侵袭。 四合院的一个主要特点是完全没有对外开放。除主入口外,所有开口均俯瞰内部庭院。 房子里的墙上,几个窗户都是很小的开口,只有在看不到的时候才能看到。墙壁和落花的门,总是装饰得很高雅,这两个主要元素具有反映社会地位,财富和业主精致的品味功能。将外部与内部隔开的第二扇门通常饰有花瓣状的大写字母,因此得名。 它总是从里面关上,以保持居民的亲密关系。
除了空地(庭院)和内置空间(建筑物和周围的墙壁),四合院还有走廊等空间。这些过渡走廊被用作接待大厅,即使在下雨天也可以连接各种建筑物。






samedi 8 décembre 2018

雕版印刷工坊简介 Introduction à l’atelier d’impression de gravure


雕版印刷工坊简介
Introduction à latelier dimpression de gravure







关于雕版印刷的小知识

雕版印刷是在一定厚度的平滑的木板上,粘贴上抄写工整的书稿,薄而 近乎透明的稿纸正面和木板相贴,字就成了反体,笔划清晰可辨。雕刻 工人用刻刀把版面没有字迹的部分削去,就成了字体凸出的阳文。印刷 的时候,用刷子在凸起的字体上涂上墨汁,然后把纸覆在上面,用工具 轻轻拂拭纸背,字迹就印在纸上了。

Petites connaissances sur l’impression xylographique :

L’impression xylographique est, sur une planche de bois lisse d’un certain degré d’épaisseur, l’application d’un écrit soigneusement rédigé, la face du papier fin quasiment translucide collé à la planche de bois, les caractères d’écriture apparaissent le corps inversé, les tracés sont clairement distincts. Le graveur, au couteau à graver gratte la partie à la surface de la planche ne comportant pas d’inscription, se forme à la surface un texte en relief. Au moment de l’impression, avec une brosse on applique sur les caractères d’écriture en saillie de l’encre, puis on pose un papier dessus, avec un instrument on essuie légèrement le dos du papier, les traces d’écriture sont imprimées sur le papier.