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mercredi 15 novembre 2017

Lǎo Zi 老子



Lǎo Zi 老子 ou Lao-tseu, est un philosophe chinois, qui aurait vécu au VIe siècle av. J.-C.
Ses écrits ont initié (a posteriori) le taoïsme et sont aussi considérés par d'autres penseur comme des textes philosophiques importants. Sur sa vie, on ne sait que peu de choses, sinon rien. Certains historiens estiment qu'il n'a jamais existé.
Selon la légende, sa naissance est miraculeuse et il est né avec des cheveux blancs, d'où son nom de « vieil enfant » (ou « vieux maître »), d'où la traduction parfois donnée de l'Ancien. À l'âge mûr, lassé des hommes, il aurait quitté son pays par l'Ouest, chevauchant un buffle, et aurait dicté à Yin Xi, gardien de la frontière, qui l'en priait les cinq mille caractères (environ) du fameux Livre de la Voie et de la Vertu, (en chinois 道德经 Dàodé Jīng), qui est, avec le Livre des Mutations (易经 Yì Jīng), aux sources de l'ésotérisme chinois. D'autres théories affirment encore qu'il n'aurait écrit que les dix premiers articles du Dàodé Jīng et que les autres auraient été rajoutés par d'autres des années plus tard.

Le taoïsme religieux, confronté au IIIe siècle à l'arrivée du bouddhisme en Chine, a tenté un rapprochement audacieux entre ce personnage parti en pays barbare et le Bouddha. Plus sérieusement, certains érudits chinois ont proposé différentes identifications historiques. Cependant, Mencius (Meng Zi孟子), grand continuateur de Confucius avec Xun Zi荀子, ne mentionne pas Lao Zi dans ses diatribes contre les excès des mohistes (Mo Zi墨子) et des taoïstes (les uns prônant un pacifisme ascétique et militaire, les autres un détachement radical de la société des hommes), ce qui permet de penser que Lao Zi n'est sans doute pas un personnage historique, mais peut-être tout simplement le fruit de l'imagination de Zhuang Zi庄子 (Tchouang-tseu) et d'autres penseurs du même courant comme Lie Zi列子, auteur du Vrai Classique du vide parfait, et que l'un d'eux a eu l'idée géniale de signer son livre du nom du sage reclus auprès duquel Confucius, le premier maître de la Chine, serait allé demander conseil et en aurait, nous dit la légende, perdu trois jours durant l'usage de la parole.



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