有的时候,不知道为什么
每次来到古巷,都会溢出一种熟悉的感觉
似乎,我曾经到过这里
是现实还是梦里
我自己也不再清楚了
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Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois
que je déambule au hasard dans les anciennes ruelles un sentiment
familier m’envahit. Il me semble que je suis déjà venu ici,
mais est-ce un rêve ?
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我喜爱古琴,喜爱那幽怨婉转的弦音 每次去古巷时,我都会带上自己的那把琴 到一个偏僻的小巷中,席地而坐 只为将你寄入弦声弹出一段情 |
J’aime le guqui, j’aime ressentir la
vibration de ses cordes. A chaque fois que je déambule au
hasard dans les anciennes ruelles, j’entends mon propre guqui
intérieur. J’arrive dans une ruelle isolée, je m’assieds sur
le sol, juste pour t’envoyer quelques notes de ma musique
intérieure.
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在你的记忆里 常常会住着一个如诗如画的故事 漫步在细雨淋湿的石板 看着雨水荡起一层浅浅的涟漪 |
La ruelle de tes souvenirs ressemble à un
poème illustré ou à une peinture poétique : je marche sur les
pavés d’ardoise brillants d’une pluie que tu regardes tomber
: les gouttelettes sautent, glissent et ondulent en fines couches.
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我特意着了一身素衣 伴着雨声,再一次取出桐木琴 这一刻,我竟弹得如此用心 弦声中深藏熟悉的情绪 |
Je suis venu sous la pluie vêtu de blanc, j’ai
ressorti mon guqin en bois de paulownia et j’ai si bien joué
sur ses cordes familières que des émotions profondes m’ont
submergé.
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弹罢一曲又一曲 我竟不想再停下来 渐渐的,我仿佛听到了一丝声响 原来是你轻哼起我们熟知的半阙曲 |
J’ai joué une mélodie après l’autre et
je ne voulais pas arrêter. Peu à peu, il me semble entendre
comme un murmure une trace sonore. C’est toi, tu as fredonné
cet air que nous connaissons si bien.
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路途长长长长至巷里 是我们走不完的诗句 把悲欢谱作曲为你弹起 才感伤何为身不由己 |
La longue distance de la ruelle où nous
marchons sans fin me souffle un poème. Les joies et les chagrins
composent des mélodies pour toi. Si certaines sont tristes, c’est
involontaire.
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古巷深深,深深深几许 了无尘念漫步于绵长幽深的古巷里 远处渐渐传来你低沉的抽泣 那是断垣残壁留下的斑驳叹息 |
Je ne peux pas exprimer avec quelle force ces
ruelles profondes me touchent ! Tu pleures et tes sanglots
étouffés me parviennent progressivement. Tes murs lézardés
laissent entendre des soupirs.
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我起身归去,背着琴步步忘怀古巷里 斑驳的石板路留下多少脚印,只怕无人能计 你走过来,我走过去...... |
Je me suis levé pour revenir sur mes pas, mon
guqui sur le dos, j’égrène mes souvenirs pas à pas : les
pavés de la ruelle sont usés par une kyrielle de passants que
personne n’a pu compter : l’un vient l’autre part...
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听罢笛声绕云烟,看却花谢离恨天 雨中的古巷,不知是谁吹响了短笛 笛声悠悠扬扬回荡在长长的古巷,远去,远去...... |
Après avoir écouté la flûte sous de fins
nuages de brume et vu les fleurs se faner, je
ne peux que haïr
ce temps pluvieux et maussade. Je ne
sais pas qui a joué cet air de flûte, mais les échos de sa
mélodie se diffusent dans la ruelle,
loin, loin...
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