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dimanche 9 juillet 2017

Atelier rouleaux de printemps

Atelier rouleaux de printemps

Atelier rouleaux de printemps

Atelier rouleaux de printemps

Atelier rouleaux de printemps








Exposition culture chinoise du week-end du 20 mai 2017











Exposition culturelle de l'ACTISCE

Atelier de calligraphie chinoise

La Mairie du 5ème arrondissement du 27 juin au 7 juillet 2017





Exposition culture chinoise ce week-end

Exposition culture chinoise du week-end

Séance de cours de pliage 2

Séance de cours de pliage 1

Acrobatie : rêve papillons - 杂技:梦蝶

jeudi 15 juin 2017

Superbe Chine (Patrimoine mondial de l'UNESCO de Guilin et Yangshuo)

令人惊叹的中国(联合国教科文组织桂林和阳朔世界遗产)


https://vimeo.com/107995891


GUILIN 桂林





YANGSHUO 阳朔






jeudi 1 juin 2017

Empereur Suí Wéndì (隋文帝 21 juillet 541 - 13 août 604)


Expérience extérieure au cercle de la politique, tempérament travailleur, gestion parcimonieuse des ressources de l'État, retenue guerrière et fidélité maritale : certains hommes politiques d'aujourd'hui devraient prendre exemple sur cet empereur de l'antiquité, car c'est en résumé l'histoire de Yang Jian (541-604), l'un des meilleurs empereurs de l'histoire chinoise.
Né dans l'actuel Shaanxi, il est d'abord élevé par une sœur bouddhiste qui lui enseigne les préceptes de cette religion, puis il est envoyé étudier au collège impérial réservé aux fils de noble lignée. Il faut rappeler ici que le petit Jian est issu du clan Yang qui se dit descendant en ligne directe de la dynastie des Han (202 av. J.-C.–220). Bon élève, il est promu dès sa quatorzième année à un poste d'officier dans l'armée sous le commandement d'un certain Yuwen Tai. Sa compétence et sa prestance lui valent de grimper rapidement les échelons hiérarchiques, accumulant les titres et les distinctions jusqu'à être nommé duc à l'âge de 16 ans. Un titre qui lui permet d'épouser la princesse impériale Dugu Qieluo, ce qui fait de lui le gendre de l'empereur Ming de la dynastie des Zhou du Nord (557-581). Lorsque le frère de l'empereur Ming succède à celui-ci, Yang Jian est promu ministre de l'Intérieur à la cour. Haut fonctionnaire, il s'illustre par son efficacité à une époque troublée où les complots et les alliances se font et se défont à toute vitesse et où les ambitieux passent vite de vie à trépas. Une bataille de succession fait rage autour du trône du jeune empereur Wu, et lorsque c'est finalement un certain Xuan qui l'emporte, Yang Jian saisit sa chance de passer à l'action.
Le fait est que l'empereur Xuan, arrivé sur le trône à la surprise générale en 578, ne brille pas par ses compétences. Sa politique à la fois autoritaire et erratique lui vaut de nombreux ennemis et il soupçonne tout le monde de conspirer à sa perte. Yang Jian est l'un des suspects mais son influence, en tant que ministre de la Défense, est grande. À l'été de l'année 580, pour se débarrasser de cet encombrant prétendant, l'empereur ne trouve pas d'autre moyen que de lui confier une mission militaire de grande envergure : il s'agit d'aller combattre le royaume de Chen, qui correspond en gros à l'Anhui actuel.
Avec sa méticulosité habituelle, Yang Jian prépare son armée pendant des mois. Recrutement, entraînement, modernisation des équipements, Yang Jian semble décidé à remplir sa mission, mais au lieu de lancer l'attaque, il temporise et invoque toutes sortes de prétextes pour rester à la cour et couver des yeux le trône de l'empereur Xuan dont la santé, aussi bien physique que mentale, lui semble fragile. Lorsque ce dernier tombe brusquement malade, les soutiens de Yang Jian l'appellent à la cour pour qu'il s'y impose en tant que régent.
À quarante ans à peine, le voici installé sur le trône impérial, et la plupart des ministres sont soulagés de retrouver enfin un monarque compétent qui remet de l'ordre dans le royaume. Il doit faire face à plusieurs tentatives d'assassinat de la part des princes de la dynastie des Zhou, et c'est finalement lui, duc de Sui, qui s'octroie le titre de prince de Sui. La bataille de succession connaît encore quelques péripéties, mais il parvient à écarter tous les membres de la famille Zhou pour prendre le titre d'empereur de la nouvelle dynastie sous le nom de Sui.
Au début de son règne, l'empereur Wendi des Sui s'attacha à renforcer l'indépendance de son royaume et à mettre fin aux relations de vassalité qu'il entretenait avec les royaumes voisins. Pour cela, il employa une stratégie classique d'alliances changeantes, aidant tel ou tel seigneur local à prendre de l'importance, avant d'en soutenir un autre, créant des divisions parmi ses puissants ennemis qui finalement lui permirent de prendre de l'ascendant sur eux.

En 582, trouvant sa capitale un peu étroite, il décréta la construction d'un nouveau centre du pouvoir un peu plus loin, une cité appelée Daxing qui allait finalement reprendre le nom de l'ancienne capitale, Chang'an. D'autre part, conscient de la situation logistique difficile de la région, il ordonna le creusement d'un canal pour améliorer l'approvisionnement de la capitale en eau et en marchandises, lequel fut exécuté en un temps record. En 587, il poursuivit son œuvre canalisatrice en décrétant la construction d'une voie navigable entre le Yangtsé et la rivière Huaihe.
Au final, s'il faut retenir une chose du règne de cet « empereur exemplaire », qui est resté fidèle à son épouse, qui n'a eu que deux concubines, qui a ordonné des grands projets, promu le bouddhisme dans un empire agrandi et unifié, c'est sans doute la prudence de sa gestion. Oui, il a lancé des guerres et des dépenses importantes, mais il a su en sortir par des traités de paix négociés et des actions diplomatiques. Fait incroyable à l'époque, il se targuait, à la fin de sa vie, que les greniers de l'empire contenaient « pour 50 ans de réserves ».
  

lundi 29 mai 2017

Zongzi 粽子


Le zongzi 粽子 est un aliment ou snack traditionnel chinois à base de riz gluant farci de différentes garnitures et enveloppés dans des feuilles de bambou ou de roseau à la façon des papillotes. Ils sont connus sous le nom de chimaki en japonais. En occident, ils sont connus en tant que tamales chinois. Aux Philippines, le zongzi est plus connu sous le nom de Masan. Laotiens, Thaïlandais, et Cambodgiens ont également des plats traditionnels similaires influencés par le zongzi.

Présentation
Le zongzi est traditionnellement consommé pendant le Festival des bateaux-dragons 端午節 (duān wǔ jíe) qui tombe le cinquième jour du cinquième mois du calendrier chinois (environ début à mi-Juin), commémorant la mort de Qu Yuan 屈原, un célèbre poète chinois du royaume de Chu qui a vécu au cours de la période des Royaumes combattants. Connu pour son patriotisme, Qu Yuan a tenté en vain d'avertir son roi et ses compatriotes contre l'expansionnisme des Qin. Lorsque le général Bai Qi des Qing prit Yingdu, capitale du royaume Chu, en 278 avant J.C., le chagrin de Qu Yuan était si intense qu'il se suicida dans la rivière Miluo après avoir écrit le poème Lamentation pour Ying哀郢. Selon la légende, des paquets de riz ont été jetés dans la rivière pour empêcher les poissons de manger le corps du poète. Une autre légende explique que les zongzi ont été jetés pour apaiser un dragon qui vivait dans la rivière.

La forme des zongzi est tétraédrique dans le sud de la Chine à cylindrique dans le nord.
Envelopper un zongzi est un savoir-faire qui se transmet dans les familles. Lors de la fabrication, tous les membres de la famille donnent un coup de main.
Bien que traditionnellement, le zongzi soit enveloppé dans des feuilles de bambou, des feuilles de lotus, de maïs, de banane, de canna, ou des feuilles de pandanus sont parfois utilisées comme substituts dans d'autres pays. Chaque type de feuille imprime sa propre odeur et donne une saveur unique au riz.

Les garnitures utilisées pour zongzi varient dans chaque région, mais on utilise uniquement du riz gluant. Selon la région, le riz peut être légèrement sauté ou trempé dans l'eau avant utilisation.

Pour la garniture, on peut utiliser des haricots mungo, de la pâte de haricots rouges, du jujube, du porc (salé, en saucisse, …), des champignons noirs chinois, des œufs de canard salés, des châtaignes, des arachides, des haricots verts, des crevettes séchées, des coquilles Saint-Jacques, du poulet, du taro, des lamelles de navet séché, de l'échalote, etc.
Le zongzi doit être cuit à la vapeur ou bouilli pendant plusieurs heures. Une fois cuit, il peut facilement être congelé pour une consommation ultérieure.

Variations
- Jia Zong 假粽 : à la place du riz gluant, on utilise des billes de mochi. Ils sont généralement plus petits que la plupart des zongzi et bien collant.
- Shuijing Zong 水晶粽 ou "Zongzi cristallins" sont des zongzi non fourrés faits avec un riz gluant spécial qui, cuit longtemps, donne une pâte un peu translucide dans laquelle les grains de riz ont « fondu ». Ils sont consommés froids ou légèrement glacés, trempés dans du sucre en poudre, du sirop ou du miel.
- Jianshui Zong 碱水粽 ou "Zongzi alcalins" sont généralement consommé en dessert. Le riz gluant est traitée avec du carbonate de sodium aqueux qui leur donne une couleur jaune. Ils ne contiennent généralement pas de garniture ou sont remplis d'un mélange doux (par exemple, pâte de haricots sucrés) et sont souvent consommés avec du sucre ou du sirop.
- Nyonya Zong ou Nianre Zong (娘惹粽) : spécialité de la cuisine Peranakanne. Ils sont semblables aux zongzi du sud de la Chine mis à part que l'emballage utilisé est constitué de feuilles de pandanus.
Récemment, des variétés contenant des farces à base d'ingrédients onéreux du fait de leur rareté ou de leur vertus médicamenteuses ont fait leur apparition ; ils sont offerts en cadeau.


Fête des bateaux-dragons (Duanwu 端午节)


La fête des bateaux-dragons ou de Duanwu  端午节 est une fête traditionnelle chinoise célébrée le 5 du 5ème mois lunaire (fin mai ou début juin), d'où son autre appellation "fête du Double cinq".
Elle marque le début des saisons chaudes. Selon les croyances, le Yang qui est l'énergie de la lumière et de la chaleur, atteint son apogée lorsque le soleil arrive à son zénith ce jour-là. C'est aussi le moment pour des générations d'enfants chinois de s'exercer à un jeu populaire, celui de faire tenir un œuf debout sur sa pointe. Des vertus magiques sont même attribuées à l'eau puisée à ce moment précis.  La course de bateaux Dragon est l'évènement le plus marquant lors de cette fête des bateaux-dragons.
Le festival des bateaux dragons a été inscrit à l'UNESCO en 2009, en tant que patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 
La fête des bateaux-dragons ou de Duanwu  端午节 est une fête traditionnelle chinoise célébrée le 5 du 5ème mois lunaire (fin mai ou début juin), d'où son autre appellation "fête du Double cinq".
Elle marque le début des saisons chaudes. Selon les croyances, le Yang qui est l'énergie de la lumière et de la chaleur, atteint son apogée lorsque le soleil arrive à son zénith ce jour-là. C'est aussi le moment pour des générations d'enfants chinois de s'exercer à un jeu populaire, celui de faire tenir un œuf debout sur sa pointe. Des vertus magiques sont même attribuées à l'eau puisée à ce moment précis.  La course de bateaux Dragon est l'évènement le plus marquant lors de cette fête des bateaux-dragons.
Le festival des bateaux dragons a été inscrit à l'UNESCO en 2009, en tant que patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 
Depuis, une course annuelle de bateaux-dragons est organisée dans toutes les provinces chinoises. Elle est appelée la Coupe Qu Yang et figure depuis 1980 parmi les disciplines sportives pratiquées lors des épreuves nationales chinoises. Les bateaux dragons ont une forme mince et longiligne. Leurs proues sont décorées de têtes de dragons, d'où l'appellation bateaux dragons. Ces embarcations ressemblent alors à ces grands serpents mythiques qui sont décorés et peints de plusieurs couleurs. Au signal du départ, des équipes de rameurs manœuvrent vaillamment afin d'atteindre le plus rapidement possible l'arrivée. Des roulements de tambours accompagnent les concurrents durant toute l'épreuve. Alliant les usages et coutumes anciens avec la modernité, cette compétition s'est répandue dans toutes les provinces de la Chine, Taïwan et Hong Kong comprises. Mais elle est devenue aussi célèbre dans d'autres pays d'Asie tels le Japon, le Vietnam et même en Grande Bretagne.
De même que la course de bateaux, d'autres traditions se sont instaurées dans la culture chinoise pendant le festival des bateaux-dragons. Cela consiste à :
- Manger  des gâteaux de riz ou de millet de forme triangulaire, enroulés dans des feuilles de roseau. Plusieurs variétés de ces aliments sont disponibles actuellement, comme des gâteaux de jujubes, de purée de haricots rouges, de jaune d'œuf, de jambon ou farcies de porc. L'habitude de consommer ces gâteaux s'est aussi introduite dans les cultures d'autres pays d'Asie comme la Corée ou le Japon.
- Boire du vin soufré, mais cette pratique est de moins en moins suivie. Si au début le fait de boire ce vin devait aider à soigner des maladies infectieuses, sa consommation entraînait elle-même des infections.
- Faire porter par des enfants des petits sachets confectionnés en tissu et remplis de plantes médicinales et aromatiques. Ces sachets sont censés éloigner les démons et soigner de la maladie. Cette pratique apporte aussi richesse et bonheur à celui qui porte le sachet à son cou. Ces petits sacs sont l'œuvre d'artisans et sont fabriqués avec soit de la soie, du sation ou du coton de différentes couleurs. Des broderies représentant des fleurs, des fruits ou des animaux ornent les sachets.
- Décorer les portes d'entrée avec l'image de Zhong Kui, un dieu protecteur contre les démons, et des herbes (calame et moxa) qui sont censées protéger. Zhong Kui est représenté par l'image d'un homme au visage féroce muni d'une épée aux pouvoirs magiques.
A Taïwan, depuis l'indépendance du pays, le Dragon Boat Festival est toujours fêté.  C'est un hommage à la mémoire de Qu Yuan qui est l'un des plus grands poètes chinois. Qu Yuan est aussi estimé comme un grand patriote.  Au début, les Taïwanais ont perpétré la tradition de jeter des zongzi dans l'eau. Même si cette coutume a disparu, ils continuent d'en consommer durant le festival. La principale course de bateaux-dragons est la Taipei International Dragon Boat Tournament où participent des équipages taïwanais et étrangers.

Le jour du festival des bateaux-dragons est férié à Macao. 


dimanche 28 mai 2017

Qu Yuan 屈原


Qu Yuan 屈原 (340 - 277 av. J.C.), un haut fonctionnaire et un illustre lettré, l'auteur du Li Sao , le plus célèbre poème des « chants de Shu », fort bien considéré par son roi, était au sommet de sa carrière. Mais cette estime attirait des jalousies de la part de ses pairs, qui ne cessaient de le critiquer devant le souverain. Il avait été ainsi progressivement éloigné du pouvoir et puis définitivement chassé de la cour. Finalement, le chagrin finit par l'emporter, et il mit fin à sa vie en se jetant dans la rivière Mi Lo près du lac Dongting, avec un rocher scellé sur son corps, 277 av. J.-C., le cinquième jour de la cinquième lune.
La triste nouvelle s'étant rapidement répandue dans le pays, la population se mobilisa pour aller repêcher le corps du défunt. Mais les barques remontaient et descendaient le fleuve, sans succès. Un pêcheur jeta alors dans l'eau des œufs, du riz et d'autres aliments pour nourrir les poissons afin qu'ils ne s'acharnent pas sur Qu Yuan. Un vieux guérisseur vida même toute une jarre de vin jaune dans le fleuve pour enivrer le dragon du fleuve, protégeant ainsi 
Qu Yuan de ses agressions.
Depuis cette période, pour que les jeunes générations se souviennent du décès de l'homme d'Etat et du poète très apprécié, lors de la fête du double cinq, on organise des courses de « bateaux-dragons » 龙舟 pour commémorer la recherche de son corps, et on jette dans la rivière des « zongzi » 粽子, gâteaux de riz glutineux (du riz enveloppé dans une feuille de bambou), que l'on mange spécialement à cette occasion, la consommation du vin jaune fait également parti des rituels célébrés par tous.

Un certain nombre de ses poèmes furent conservés dans l'anthologie les Chants de Chu (楚辭), notamment la Tristesse de la séparation (離騷) et les Neuf chants (九歌). Les lettrés en ont fait un poète moral et patriote. Il fut le créateur en Chine de la poésie personnelle, l'auteur du premier long poème (le Li sao précité), et son œuvre s'inspire du chamanisme.