La culture chinoise est très ancienne et surtout très riche. Je ne prétends pas pouvoir la résumer dans un seul blog. Ma volonté est seulement d'en faire partager les trésors selon mes connaissances et mes envies à tous ceux qui aiment découvrir d'autres horizons culturels. Découvrez la langue, la calligraphie, le pliage, la cuisine... de mon beau pays. Je vous souhaite un bon voyage !
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dimanche 17 mars 2019
lundi 18 février 2019
中国年之 - 元宵节
元宵节
在中国,元宵节是一个特别的节日。一般来说,春节从正月初一开始,一直持续到正月十五才结束,而正月十五也就是元宵节。元宵节,“元”代表元月,“宵”就是夜晚,所以,“元宵”是新年第一个月圆之夜,也是大地回春的夜晚。
Fête des lanternes
En Chine, la fête des lanternes est une fête spéciale. De manière générale, la fête du printemps commence le premier jour du premier mois et se poursuit jusqu'au 15 du premier mois, le premier mois du 15 étant la fête des lanternes. Le festival des lanternes, "Yuan" représente le Yuanyue (premier mois), et "Xiao", c'est la nuit. Par conséquent, "Yuan Xiao" est la première nuit de pleine lune du nouvel an et la nuit du rajeunissement de la terre.
Lantern Festival
In
China, the Lantern Festival is a special holiday. Generally speaking, the Spring
Festival begins on the first day of the first month and continues until the
15th day of the first month. The first month of the 15th is the Lantern
Festival. The Lantern Festival, "Yuan" represents the Yuanyue (first
month), and "Xiao" is the night. Therefore, "Yuanxiao" is
the first full moon night of the New Year and the night of the earth's
rejuvenation.
Festival de la linterna
En China, el Festival de los Faroles es una fiesta especial. En general, el Festival de Primavera comienza el primer día del primer mes y continúa hasta el día 15 del primer mes. El primer mes del día 15 es el Festival de los Faroles. El Festival de los Faroles, "Yuan" representa el Yuanyue (primer mes), y "Xiao" es la noche. Por lo tanto, "Yuanxiao" es la primera noche de luna llena del Año Nuevo y la noche del rejuvenecimiento de la tierra.
lundi 28 janvier 2019
Les traditions du Nouvel An chinois en 23 jours illustrés - 23天的中国新年传统说明
Les traditions du
Nouvel An chinois en 23 jours illustrés
23天的中国新年传统说明
Le
Festival de la Fête du Printemps aussi appelé « nouvel an chinois »
est la fête la plus importante en Chine. Traditionnellement, il débute dans les
premiers jours du 12e mois lunaire et ne se termine qu'à la moitié du premier
mois lunaire. On recense de très nombreuses coutumes autour de cette fête mais
toutes ne nous sont pas parvenues. Traditionnellement, c'est à cette occasion que
les Chinois choisissent de se retrouver en famille.
春节也被称为中国新年,是中国最重要的节日。根据传统,它始于农历十二月的头几天,并在农历一月中旬结束。在这个节日里有很多习俗,但都没有流传下来。根据传统,这是中国人选择和家人团聚的好机会。
Le 23e jour du 12e mois
lunaire appelé la « petite nouvelle année », les Chinois rendent
honneur à Zào wángyé, le dieu de la cuisine. Celui-ci joue le rôle
d'intermédiaire entre les hommes et le Ciel. Il a pour rôle de
rapporter à l'empereur de Jade la conduite de chaque ménage durant l'année
écoulée. Afin qu'il puisse remplir sa mission, les Chinois font des offrandes
ce jour-là en brûlant une image en papier le représentant. Par cet acte, le dieu
pourra s'envoler en fumée vers le Ciel et faire un rapport sur la conduite de
la famille au cours de l'année écoulée. Ensuite, une nouvelle
représentation du dieu de la cuisine est collée au mur, à côté du poêle, afin
qu'il puisse observer à nouveau la conduite de la famille pour la nouvelle
année.
Le 24e jour du 12e mois
lunaire, les familles font « un grand ménage » qui correspond un peu
à notre « nettoyage de printemps » en occident. La coutume veut en
effet que les Chinois doivent nettoyer autant leur corps que leur logement pour
bien accueillir la nouvelle année. Selon leur croyance, les fantômes et les
divinités doivent choisir durant le dernier mois du calendrier lunaire s'ils
veulent rester sur terre ou rejoindre le Ciel. Le nettoyage est donc un moyen
de faire savoir aux fantômes et aux divinités qu'il est l'heure de faire leur
choix.
Le 25e jour du 12e mois
lunaire, la tradition veut que les Chinois fassent du tofu en l'honneur de
l'Empereur de Jade. Selon la légende, ce dernier descendrait sur terre pour déguster
le lait de soja caillé et vivre une vie austère. On le retrouve plus souvent
dans la mythologie taoïste qui le présente comme le maître du Ciel et de tous
les domaines de l'existence et même de l'Enfer et de l'homme.
Dans les temps anciens, la viande était un plat de luxe que
peu de gens pouvaient s'offrir. On ne la consommait alors que très rarement,
pour un événement exceptionnel ou une grande fête comme la Fête du Printemps.
Si la situation a bien changé de nos jours et que la viande est plus courante
sur les tables, les Chinois ont maintenu leur tradition et en consomment à
volonté lors de cette fête. Ainsi, le 26e jour du 12e mois lunaire, les Chinois
préparent la viande qu'ils vont consommer pour le Nouvel An.
Le
27e jour du 12e mois lunaire est le jour consacré aux provisions. C'est
effectivement le moment idéal pour préparer la nourriture pour le Nouvel An.
Les Chinois ont beaucoup de traditions culinaires durant la Fête du Printemps.
En effet, certains mets demandent plusieurs jours de préparations. Ils achètent
donc une quantité impressionnante de nourriture ce jour-là. Et les ménagères
n'omettent surtout pas d'acheter du poulet qui est un plat indispensable à un
repas de fête en Chine.
Les enfants et les adultes prennent beaucoup de plaisir à
décorer leur maison le 28e jour du 12e mois lunaire. Pour les Chinois, il est
très important d'avoir une ambiance festive et joyeuse durant cette période de
l'année. Les principaux objets de décoration les plus courants sont des vers ou
couplets de printemps, ainsi que de nombreux symboles portant bonheur. Ceux-ci
sont la plupart du temps de couleur rouge qui est la couleur du bonheur en
Chine.
Le 29e jour du 12ème mois lunaire est consacré à la mémoire
des ancêtres. En effet, les ascendants ont toujours joué un rôle important dans
la vie des Chinois et des Chinoises. Cette tradition de faire des offrandes de
sacrifice aux dieux et aux ancêtres en fin d'année date de la dynastie des
Shang (1600 à 1100 avant J.-C.).
Comme chaque année à la
même époque, les Chinois respectant la tradition se préparent à veiller toute
la nuit du 30e jour du 12e mois du calendrier lunaire. On raconte qu'un monstre
appelé « Nián » viendrait ce jour-là. Ainsi, la
coutume veut que tout le monde se réunisse pour le dîner et bavarde jusqu'au
petit matin afin de faire passer le temps tout en oubliant la menace. Les chinois croient en
effet que cette coutume autrement appelée « Shòu tàisuì » permet de conjurer les
maladies et les catastrophes ainsi que de vivre paisiblement lors de la
nouvelle année.
Le
jour du Nouvel An traditionnellement également connu comme « le jour du
poulet » commence à minuit comme pour le Nouvel an occidental. Toutefois,
en Chine, la nouvelle année est accueillie avec des pétards bruyants et
lumineux afin de chasser le monstre « Nián » ainsi que tous les
mauvais esprits qui rôdent. Le jour même, les Chinois doivent rendre visite au
patriarche ou à la matriarche de la famille. Le 1er jour du 1er mois lunaire,
les familles chinoises se réunissent donc autour d'un repas. Traditionnellement,
les adultes et surtout les membres haut placés et les anciens de la famille
offrent des enveloppes rouges aux enfants et adolescents. Ces
enveloppes contiennent des sommes d'argent variant selon la position et le rang
dans la famille. Toujours selon leur croyance, en offrir à des jeunes gens
permet de conjurer le temps qui passe, et d'apporter de la chance pour les
défis à venir.
Le 2e jour du 1er mois
lunaire, c'est au tour des femmes et des jeunes filles mariées de rendre visite
à leur propre famille, aux parents, aux proches et amis. Dans les temps
anciens, c'était l'unique jour de l'année où les belles-filles pouvaient voir
leur famille maternelle. Il existe aussi une tradition plus étrange en ce 2e
jour qui consiste à fêter l'anniversaire de tous les chiens avec une petite
friandise spéciale. Voilà pourquoi on surnomme aussi ce jour, le « jour du
chien ». Cette tradition est moins répandue et tend à se perdre.
Le 3e jour, le « jour du cochon », on utilise un
vieil adage disant « un gros cochon est à la porte » ; il
signifie que la chance et le bonheur arrivent. Traditionnellement, on ne reçoit
pas de visites ce jour-là et on ne visite pas non plus de peur d'attirer la
malchance.
Le 4e jour appelé « jour de la chèvre », un autre
adage est utilisé : « trois chèvres apportent le bonheur » qui
signifie qu'avec un bon début, vient une fin heureuse. Ce jour-là, les familles
ne quittent pas la maison car c'est le jour où on accueille de nouveau le
« dieu de la cuisine » dans son foyer.
Le « jour du bœuf » correspond au 5e jour du 1er
mois du calendrier lunaire. En général, les Chinois font la fête autour d'un
grand banquet afin de célébrer l'anniversaire du dieu de la Fortune.
Selon, la tradition, un grand nombre des tabous que les Chinois ont observé
depuis le début des festivités peuvent être brisés ce jour-là uniquement.
Le 6e jour est le « jour du cheval ». C'est le jour
où les familles jettent leurs vêtements en lambeaux, déchirés ou sales ainsi
que leurs déchets. Selon la coutume, il est bon d'éloigner tous les signes de
pauvreté et d'accueillir la chance et les beaux jours avec la nouvelle année.
Ainsi, les gens font des vœux de succès ce jour-là, en rapport avec le cheval.
Le 7e jour est l'occasion
pour les Chinois de manger des nouilles, symboles de longévité dans la culture
chinoise. On appelle aussi ce jour, le « jour de l'homme ». Selon la croyance populaire, Nǚwá, la déesse chinoise créatrice de l'univers, a en effet créé 6 animaux avant de créer l'homme le 7e jour.
Le 8e jour du 1er mois du calendrier lunaire célèbre
l'« anniversaire » du millet. Selon de nombreuses croyances
populaires, le temps qu'il fera ce jour-là prédit les qualités des récoltes à
venir. Si le jour est lumineux et clair, la récolte de la nouvelle année sera
abondante. Au contraire, si le 8e jour est nuageux voire pluvieux, on pourra
craindre de mauvaises récoltes. Une autre coutume est de libérer des animaux
retenus captifs ce jour-là pour offrir une bénédiction de prospérité à tous les
êtres vivants pour la nouvelle année.
Le 9e jour du 1er mois lunaire est
l'anniversaire de l'Empereur Jade. Les Chinois se rendent dans les temples
taoïstes afin de prier et d'assister aux cérémonies religieuses. Les personnes
ordinaires peuvent aussi faire des offrandes à l'Empereur Jade ce jour-là.
Le 10e jour, la tradition veut que Chinois et
Chinoises fêtent l'anniversaire du « dieu de la Pierre ». Ce dieu a
joué un rôle proéminent dans l'agriculture de la Chine ancienne. C'est une
tradition qui se perd mais certains conservatistes pratiquent encore les
nombreuses interdictions qui l'accompagnent. En effet, ce jour-là, il est
interdit de remuer ou déplacer la moindre pierre, roc ou rocher y compris tout
matériel fait de pierre. Tout travail en relation avec la pierre est interdit
comme certaines constructions ou le travail dans les carrières. Si ces tabous
ne sont pas respectés, la croyance populaire veut que de mauvaises choses
arriveront aux cultures.
Durant les festivités du
Nouvel An, le 11e jour est un jour d'offrandes à Zìgǔ, la déesse protectrice
des femmes. C'est un jour où les
beaux-pères et les beaux-fils sont à l'honneur. Dans de nombreuses régions, après cette journée, les gens commencent à se préparer pour la prochaine Fête des Lanternes qui tombe le 15e jour du 1er mois.
Le 12e et le 13e jour, les Chinois qui vont assister à la
Fête des Lanternes, commencent à acheter ou à fabriquer leurs lanternes. Les
préparatifs pour le Festival débutent aussi.
Le 14e jour, c'est
l'anniversaire de la déesse de Línshuǐ à
laquelle les femmes enceintes et toutes les femmes chinoises en général font
une offrande. Celle-ci est en effet censée protéger les femmes d'une fausse-couche.
Le 15e jour du 1er mois
du calendrier lunaire chinois, c'est le jour de la Fête des Lanternes. Les
festivités atteignent un point culminant ce jour-là. Cette date clôture aussi
officiellement la Fête du Printemps. Durant cette mémorable
journée, Dragons et Lions envahissent les rues bondées et font une procession
au rythme des tambours. Le soir venu, les
familles sortent avec les lanternes colorées ou se promènent dans des parcs
décorés de lanternes et profitent de la pleine lune. Sur le plan culinaire, les Chinois dégustent le Yuánxiāo, une soupe de boules de riz gluant symbolisant la cohésion familiale.
jeudi 10 janvier 2019
四合院 Sìhéyuàn
四合院 Sìhéyuàn
Le Sìhéyuàn 四合院 est un style architectural
prédominant en Chine. On le retrouve un peu partout sur le territoire. Cette
architecture traditionnelle chinoise est très répandue dans le vieux Pékin.
Apparue pour la première fois sous la dynastie des Zhou (1122 à 256 avant JC),
ce n'est que durant la dynastie des Yuan (1271 à 1368 avant JC) que le modèle Sìhéyuàn a été perfectionné.
La caractéristique principale du Sìhéyuàn
réside en sa cour carrée intérieure entourée de bâtiments sur ses 4
côtés. Dans la tradition chinoise, chaque élément avait son importance.
Que ce soit pour les points cardinaux, pour l'orientation de la maison, pour
les dimensions, pour la disposition des portes, pour l'emplacement des chambres
et même des toilettes, rien n'était laissé au hasard.
La cour carrée est vraiment typique de ces
maisons chinoises. Toutes les activités de la maison se concentrent autour de
cette cour car elles donnent souvent sur les principaux bâtiments qui composent
la maison à savoir, les chambres des propriétaires et la pièce principale qui
servait de salle de réception. Autrefois, elle était souvent unique et placée
au centre de la maison, parfois décorée de quelques pots de fleurs et petits
arbustes à feuillages. De nos jours, cette cour est généralement agrémentée
d'éléments de confort (tables de jardins…).
L'attribution des bâtiments dans un Sìhéyuàn
respectait une hiérarchie précise. La première porte située dans l'angle sud-est
de la maison était généralement la seule et unique entrée. Dans son
prolongement, un bâtiment de
taille plus ou moins importante (selon le statut et la richesse de la famille)
était construit. Il s'agissait de la salle de réception qui permettait de
recevoir les invités de marque. Ce bâtiment était séparé du corps principal par
une petite cour intermédiaire qui donnait sur la seconde porte. Cette
séparation permettait de préserver l'intimité des habitants dans la cour
carrée. Dans les Sìhéyuàn plus modestes, cette partie est abandonnée au profit
d'une seule porte qui donne directement sur la cour intérieure.
Passé la deuxième porte, se trouvent les
bâtiments qui entourent la cour carrée intérieure et qui font office de
chambres pour les propriétaires. Le bâtiment central au Nord, face à la porte
principale et la porte secondaire, était celui destiné aux parents. L'aile
Ouest était destinée aux fils et aux belles filles de la famille. L'aile Est
était destinée aux membres plus jeunes de la famille ou aux filles, le cas
échéant. Les petites chambres annexes sur la façade sud, construites dans
le prolongement des vérandas et de la seconde porte, étaient réservées aux
serviteurs et aux cuisines. Enfin, dans les grandes familles, un dernier
bâtiment invisible depuis la cour, se trouvait derrière le bâtiment central des
parents, et, était quant à lui, réservé aux filles de la famille.
Cet aménagement est rigoureusement respecté
afin que certains espaces bénéficient d'une plus longue exposition à la lumière
du jour. Des techniques de constructions ont même été élaborées afin de
permettre de capturer davantage de soleil en hiver dans certaines régions plus
froides de Chine. Des cours de taille importante ont donc été préférées. Dans
les régions plus chaudes du Sud, les cours carrées sont devenues plus
longilignes pour minimiser cette exposition.
Cette structure renfermée leur permet de se
cacher des yeux indiscrets, tout en se protégeant des vents violents. L'une des
principales caractéristiques des Sìhéyuàn est l'absence totale d'ouverture vers
l'extérieur. A part la porte d'entrée principale, toutes les ouvertures
donnent sur la cour intérieure. Les rares fenêtres de la maison étaient de
toutes petites ouvertures pratiquées en hauteur dans les murs et permettaient
seulement de voir sans être vus. Les murs d'enceinte et les portes à fleurs
tombantes étaient toujours décorés avec goût, ces deux principaux éléments ont
pour fonction de refléter la position sociale, la richesse et le goût du
raffinement des propriétaires. La seconde porte qui sépare l'extérieur de
l'intérieur est souvent ornée de chapiteaux en forme de pétales d'où son nom.
Elle est toujours fermée de l'intérieur pour préserver l'intimité des
habitants.
Hormis, les espaces vides (la cour) et les
espaces construits en dur (les bâtiments et les murs d'enceinte), les Sìhéyuàn
possédaient aussi des espaces couverts comme les vérandas. Ces couloirs de
transition servaient de hall d'accueil et permettaient de relier les différents
bâtiments, même pendant les jours de pluie.
四合院是中国的主要建筑风格。它遍布整个领土。 这种传统的中国建筑在老北京很普遍。在周代(公元前1122年至公元前256年)第一次出现,仅在元朝(公元前1271年至公元前1368年),四合院模型才得以完善。
四合院的主要特色是四面环绕建筑物
(中国式的平房) 内部的庭院。 在中国传统中,每个因素都有其重要性。无论是基点,房屋的方向,尺寸,门的布局,房间的位置,甚至厕所,都没有任何机会。无论是基点,房屋的方向,尺寸,门的布局,房间的位置,甚至厕所,没有任何是偶然的。
方形庭院是这些中国房屋的典型代表。所有房子的作用都集中围绕在这个庭院,因此它们经常是组成房子的主要建筑物,即房东的房间和主要的房间作为接待室。在过去,它经常是唯一的,放在房子的中心,有时装饰着一些花盆和带叶子的小灌木。
如今,这个庭院一般都是休闲舒适的环(花园桌子......)。
四合院的建筑分配尊重一个精确的等级结构。 唯一的入口也就是第一扇大门,通常是在院房的东南角。在建筑一个比较大型的、或小型的建筑物时(需取决于家庭的地位和财富)。关于接待室,是用来接待贵宾。这座建筑通过一个小型中间庭院的第二扇门与主体分开。
这种分隔可以保持方形庭院中居民的亲密关系。 在较为现代的四合院里,这部分已经被取消了,一扇门有利于直接通往内院。
过了第二扇门, 是围绕四合院内部的建筑物,并作为业主的房间。 北面的中央建筑面向主门和副门,是专为父母设计的建筑。西翼是为了这个家庭的儿子和儿媳妇。 东翼是适合家庭的年轻成员或女孩儿。
南面的小型附楼客房,位于阳台和第二扇门的延伸部分,专供仆人和厨房使用。最后,在大家庭中,院子的最后一座看不见的建筑物,就在父母的中央建筑物后面,而且就其本身而言,是为家庭的女孩们保留的。
这种布局严格的遵守了,某些空间可以长时间的享受日光。 甚至还开发了建筑技术,以便在中国的一些寒冷地区获得更多的冬天的阳光。因此,大半是首选。
在南方较温暖的地区,方形庭院变得更加细长,以尽量减少这种暴露。
这种封闭的结构使他们可以避开窥探眼睛,同时保护自己免受强风侵袭。 四合院的一个主要特点是完全没有对外开放。除主入口外,所有开口均俯瞰内部庭院。
房子里的墙上,几个窗户都是很小的开口,只有在看不到的时候才能看到。墙壁和落花的门,总是装饰得很高雅,这两个主要元素具有反映社会地位,财富和业主精致的品味功能。将外部与内部隔开的第二扇门通常饰有花瓣状的大写字母,因此得名。
它总是从里面关上,以保持居民的亲密关系。
除了空地(庭院)和内置空间(建筑物和周围的墙壁),四合院还有走廊等空间。这些过渡走廊被用作接待大厅,即使在下雨天也可以连接各种建筑物。
jeudi 27 décembre 2018
守株待兔Shǒuzhūdàitù - Attendre le lièvre sous l'arbre
Shǒuzhūdàitù
守株待兔
Sòng guó shídài, yǒu yīgè zhòngtián de rén, yǒu yītiān
zhèngzài tián lǐ gàn huó, hūrán, yī zhǐ tùzǐ
宋国时代, 有一个种田的人, 有一天正在田里干活, 忽然,一只兔子
cóng cǎo cóng lǐ pǎo chūlái, yītóu zhuàng dào tián biān de dà
shù shàng, zhéduànle bózi,
从草丛里跑出来, 一头撞到田边的大树上, 折断了脖子,
dào zài dìshàng bù dòngle.
倒在地上不动了。
Zhège rén gǎnkuài pǎo guòqù, bǎ
tùzǐ jiǎn qǐlái.
这个人赶快跑过去, 把兔子捡起来。
他高兴极了,心里想
:没用 一点力气,就捡了一只又肥又大的兔子。
Yào shì yǐhòu měitiān dū néng jiǎn dào
yī zhǐ tùzǐ, nà gāi duō hǎo a !
要是以后每天都能捡到一只兔子,那该多好啊 !
Cóngcǐ yǐhòu, tā bù zài
zhòngtiánle, zhěng tiān zuò zài shù páng, děngzhe zài yǒu tùzǐ pǎo lái zhuàng
sǐ.
从此以后,他不再种田了,整天坐在树旁, 等着再有兔子跑来撞死
。
Rìzi yītiān yī tiāndì guòqùle, zài yě
méiyǒu tùzǐ láile.
日子一天一天地过去了,再也没有兔子来了。
Tā de tián lǐ cháng mǎnle yěcǎo,
zhuāngjià quán wánliǎo.
他的田里长满了野草, 庄稼全完了。
Hòulái rénmen yòng “shǒuzhūdàitù"lái bǐyù wàngxiǎng
chénggōng ér bù jīngguò nǔlì de rén.
后来人们用“守株待兔"来比喻妄想成功而不经过努力的人。
Quel que soit le domaine, fa
persévérance doit être cultivée pour réussir. Attendre que tout tombe du ciel
risque de se conclure comme l’histoire de ce paysan de [époque de Song...
|
Attendre
le lièvre sous l'arbre
À l'époque Song vivait un cultivateur.
Un
jour, alors qu'il travaillait au champ, un lapin jaillit soudain d'une touffe
d'herbe, il se cogna la tête contre un arbre [qui était] au bord du champ, se
brisa le cou [et] s'écroula sur le sol, sans bouger.
L'homme se précipita [et) le ramassa.
Il
était très content. Au fond de lui, il pensa « Sans effort [il est possible] de
ramasser un lapin grand et gros. Si désormais, chaque jour je peux ramasser un
lapin, ce serait vraiment bien »
Depuis ce jour, il ne cultiva plus [ses] champs. Toute
la journée, il s'asseyait à côté de l'arbre en attendant qu'un lapin vienne se
fracasser la tête en courant.
Les Jours passèrent. [mais] aucun lapin ne vint.
Dans ses champs, les mauvaises herbes poussèrent et
envahirent tout. Toute la récolte périt.
Ce
chengyu veut dire… :
Plus
tard on employa ce chengyu « 守株待兔 » (Surveiller
arbre attendre lapin/lièvre) pour dire qu'il est insensé de penser obtenir des
résultats sans travailler.
Autres
traductions proposées :
-Surveiller la souche dans l’attente d’un lièvre.
-Attendre le lapin au pied de l'arbre
Expressions
équivalentes :
-Attendre que les alouettes tombent toutes rôties dans
la bouche.
-Attendre que tout tombe tout cuit.
-Vivre sur ses lauriers.
-S'entêter dans de vains espoirs.
-Avoir un poil dans la main.
-Tirer la (sa) flemme.
Ce
chengyu fait penser à… :
Lièvre
- lapin : animal lunaire (yin) lié à la divinité Terre - Mère et au symbolisme
des eaux fécondantes et régénératrices de la végétation, du renouvellement
perpétuel de la vie. (Ce cultivateur s'en est aperçu : l'absence de lapin
entraîna sa ruine.)
Il
représente la longévité, l'aptitude à mener une vie longue, saine et
respectable.
Gambadant
la nuit, apparaissant et disparaissant avec vivacité, il hante les clairs de
lune de l'imaginaire par son ambivalence symbolique comprenant les deux
aspects, faste et néfaste, qu'il est difficile d'isoler. C’est ainsi qu'en
Chine, on raconte beaucoup de choses à son sujet. Par exemple la croyance que
si une femme enceinte reçoit les rayons lunaires, son enfant naîtra avec un bec
de lièvre.
Dans
notre langage familier, lorsqu'une personne ne vient pas à un rendez-vous
auquel elle est attendue, ne dit-on pas qu'elle a « posé un lapin » ?
mardi 25 décembre 2018
自相矛盾Zì xiāng máodùn - Confronter la lance et le bouclier (l'un à l'autre)
Zì xiāng máodùn
自相矛盾
gǔ shíhòu, chǔ guó yǒu
yīgè mài máo hé dùn de rén. Yǒu
yītiān, tā lái dào yīgè xiǎo chéngzhèn
古时候,楚国有一个卖矛和盾的人。有一天,他来到一个小城镇
zuò shēngyì. Tā yīshǒu jǔ qǐ tā de máo, kuāyào shuō : “Wǒ de máo fēnglì wúbǐ, wúlùn
做生意。他一手举起他的矛,夸耀说:“我的矛锋利无比,无论
duōme jiānyìng de dōngxī
dū néng cì chuān.”
多么坚硬的东西都能刺穿。”
Guò le yīhuǐ'er, tā yòu
jǔ qǐ lìng yī zhī shǒu lǐ de dùn shuō : “Wǒ de dùn jiānyìng wúbǐ,
过了一会儿,他又举起另一只手里的盾说:“
我的盾坚硬无比 ,
wúlùn duōme fēnglì de
dōngxī yě cì bùpò.”
无论多么锋利的东西也刺不破。”
Zhè shí, pángbiān yǒurén
wèn tā : “Yòng nǐ de máo cì nǐ de dùn, jiéguǒ huì zěnyàng ne ?"
这时,旁边有人问他:“用你的矛刺你的盾,结果会怎样呢?"
Zhège mài máo hé dùn de
rén bèi wèn dé dā bù chū huà lái.
这个卖矛和盾的人被问得答不出话来。
Yǐhòu rénmen yòng “zì
xiāng máodùn" lái bǐyù yīgè rén shuōhuà huò zuòshì bùyīzhì, hùxiāng dǐchù.
Faire des
pirouettes oratoires peut mener à de fortes incohérences et mettre en
difficulté comme dans le cas du vendeur de lances et de boucliers du pays Chu...
|
Autrefois, dans le pays de Chu, il y
avait un homme qui vendait des lances et des boucliers. Un jour, il alla dans
un petit bourg pour y faire du commerce. D'une main, il souleva une lance et la
vanta : « Ma lance est incomparablement acérée, aussi dure que soit une
chose, elle peut la transpercer ».
Un peu de temps passa. De l’autre
main, il souleva un bouclier et dit : « Mon bouclier est incomparablement
résistant, aussi acérée que soit une chose, elle ne pourra le transpercer ».
A ce moment, sur le côté, une
personne lui demanda : « [Si tu] utilises ta lance pour transpercer ton
bouclier, qu'est-ce qui va se passer ?»
L'homme qui vendait les lances et les
boucliers et à qui l'on posait cette question ne put répondre et resta Sans
rien dire.
Ce
chengyu veut dire… :
Ce chengyu « 自相矛盾 » (soi-même lance bouclier) exprime la
non cohérence du comportement de la personne, c’est-à-dire le fait
qu’elle disse une chose et son contraire, ou qu'elle fasse des
choses en contradiction avec ses paroles.
Autres
traductions proposées :
- - Opposer soi-même la lance au bouclier.
- - Bouclier et lance s'affrontent.
Expressions équivalentes :
-
Se contredire.
-
Être contradictoire.
-
Ne pas être conséquent avec soi-même.
-
Démentir ses propres paroles.
-
Dire une chose et son contraire.
Ce chengyu fait penser à… :
La
lance : symbole axial, phallique ou solaire (yang). Symbole de l'autorité.
Le
bouclier : symbole de l'arme passive, défensive, protectrice. Représentation de
l'univers.
La
confrontation : symbole du passage d'un contraire à l'autre. Elle symbolise la
réalité, l'instabilité et l'incohérence psychique, individuelle et collective.
Dans
la religion chrétienne, le bouclier est la foi (bouclier de la foi), la lance
est celle qui perça le flanc du Christ (de ce fait, par la suite, elle aurait
eu la vertu de guérir les blessures qu'elle avait causées).
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